C'est cette France postmoderne respectueuse de toutes les mémoires, amoureuse de toutes les traditions, qui remonte le temps chaque été parmi les foules en costume du Puy-du-Fou »[433]. Deux jours plus tard, le général Dufresse arrive en renfort et avec seulement 600 hommes, il disperse les forces vendéennes à la bataille des Aubiers). Après leur déroute à Entrammes, les républicains réorganisent leurs forces à Rennes. Au terme de la bataille de Torfou, les Mayençais subissent leur première défaite et sont contraints de faire retraite sur Clisson. Il s'emploie à rétablir la discipline et à réprimer les pillages[285],[286], il empêche parfois le retour des réfugiés patriotes dans les zones pacifiées et se concilie les prêtres réfractaires qui ne sont plus poursuivis et qui peuvent célébrer librement le culte[289]. Le mois de mai 1793 s'ouvre par une grande offensive des Vendéens de l'armée d'Anjou et du Haut-Poitou, dite la « Grande Armée » menée par Cathelineau, Bonchamps, D'Elbée, Stofflet et La Rochejaquelein. Certains historiens, sans être spécialistes de la question, ont mis, tel Pierre Chaunu, tout le poids de leur autorité morale, qui est grande, à développer ce discours de l'anathème, disqualifiant d'entrée toute tentative pour raison garder. [60], This focus was popularized in the English-speaking world in 1986, with French historian Reynald Secher's A French Genocide: The Vendée. Début juin, Charette est cette fois contacté par le comte de Provence, futur Louis XVIII, qui lui fait part de son souhait de venir de joindre à lui[255]. Malgré une tentative sans lendemain sur Villedieu-les-Poêles, les soldats refusent d'obéir à leurs chefs et décident d'eux-mêmes de regagner la Vendée. Blessé, il tente de se cacher des colonnes républicaines en trouvant refuge au Val de Morière, à Touvois, avec les quelques centaines d'hommes qui lui reste. Quant à l'intensité de cette répression, elle renvoie à une exacerbation de la violence qui rend caduques les règles habituelles de la guerre « pour un certain nombre de responsables politiques et militaires comme pour des soldats et des militants », mais contraire aux décrets de la Convention (femmes, enfants, vieillards et même hommes sans armes devant, par exemple, être préservés), à qui chefs militaires et représentants en mission mentent régulièrement[129]. À Doué-la-Fontaine, du 30 novembre 1793 au 22 janvier 1794, 1 200 personnes sont emprisonnées, 350 à 370 sont exécutées et 184 meurent en prison[176]. Le 5 décembre, le général vendéen prend d'assaut le camp des Quatre-Chemins à L'Oie, mais la contre-attaque de Watrin le met en fuite quelques heures plus tard[300]. Cinq jours après, il explique, dans une lettre à son ami Bodson : « Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir et le Gouvernement révolutionnaire, et Robespierre, et Saint-Just », justifiant même la mort de Hébert et de Chaumette (« Le salut de vingt-cinq millions d'hommes ne doit point être balancé contre le ménagement de quelques individus équivoques »)[377]. Pour Martin, le discours de Barère et le décret « participent de la vision qui fait de la Contre-Révolution un bloc unique, une hydre menaçante, légitimant la pensée d'une « juste violence » et installant la guerre de Vendée dans des conditions particulièrement absurdes. Le premier sang de la guerre de Vendée est versé[29],[30]. Pas question de dérapage, de tyran ou de « génocide », ni de « proconsuls » pour les représentants en mission... »[428].S'attachant à la question mise au programme des concours du CAPES et de l’agrégation d’histoire en 2005-2006, telle qu'elle a été traitée dans le manuel dirigé par Patrice Gueniffey, dans l'article « À propos des révoltes et révolutions de la fin du XVIIIe siècle. La commission Vaugeois siège à Rennes et à Vitré, elle prononce 84 condamnations à mort, 33 aux fers, 31 à la détention et 391 acquittements. La position de Turreau va être fragilisée par son incapacité à détruire les dernières troupes insurgées. Ces colonnes mobiles, relevées tous les quinze jours, ont pour instruction de parcourir en permanence le territoire insurgé[299]. Le 12 mars, une autre bande menée par Danguy, La Cathelinière et Guérin attaque Paimbœuf, mais elle est repoussée par les patriotes[41],[42]. Patrice Gueniffey, dans l'ouvrage cité ci-dessus, La politique de la Terreur, fait toutefois la remarque suivante : « Mais la Convention ne doit pas être absoute pour autant : le Comité de salut public semble avoir donné en octobre une plus grande extension au décret du 1er août, et au début 1794 il approuvera l'extermination »[422]. L'étude historique de la guerre de Vendée est marquée par une longue tradition conflictuelle, où s'expriment les rivalités mémorielles, les querelles entre écoles historiques et courants idéologiques, entre historiens universitaires, érudits, hommes de lettres et académiciens. Il y parvient sans rencontrer de résistance sérieuse, rallie 600 à 900 Angevins, et rencontre à Maulévrier Henri de La Rochejaquelein, rescapé de la Virée de Galerne. L'armée de l'Ouest se lance quant à elle à la poursuite des rebelles, à l'exception de la division du général Haxo qui reste en Vendée pour combattre les forces de Charette. À l'opposé, la thèse du « génocide vendéen » a été rejetée par la plus grande partie du monde universitaire, qui la considère comme la manifestation d'un passé qui ne passe pas[401]. Mais le 19 mars, la colonne tombe dans une embuscade au pont de Gravereau, près de Saint-Vincent-Sterlanges, et est mise en déroute par les forces de Royrand et Sapinaud de La Verrie[52]. Stofflet prend la tête de l'armée dont les effectifs sont renforcés de jour en jour par les paysans fuyant les colonnes de Turreau. Cependant l'armée de Boulard, jugée trop isolée et éloignée de ses bases, reçoit ensuite l'ordre de battre en retraite[73],[74]. [38] In response, the Committee of Public Safety ordered him to "eliminate the brigands to the last man, there is your duty..."[38], The Convention issued conciliatory proclamations allowing the Vendeans liberty of worship and guaranteeing their property. De même, 132 notables nantais[163] sont arrêtés comme fédéralistes et envoyés à Paris pour être jugés par le tribunal révolutionnaire ; 12 meurent au cours du voyage, 24 en prison. L’auteur n’en est évidemment plus à la vision idyllique du régime seigneurial de la province selon les Mémoires de la marquise de La Rochejaquelein, et il note lui aussi que les paysans de la province ont d’abord été favorables à la Révolution. Pour gagner en mobilité, elles n'emportent avec elles aucune pièce d'artillerie et opèrent de manière à s'assister mutuellement, avec des ordres de marche précis[286]. Pour eux, l'ensemble de la région est dominée par la Contre-révolution ou le fédéralisme. [86], In 2020, David Bell published a paper in Journal of Genocide Research to rebut the genocide theory.[87]. La résurgence du conflit au nord de la Loire se produit à la fin de 1793, après la Virée de Galerne, et voit le développement d'une multitude de résistances locales ponctuelles organisées en guérillas en Bretagne, dans le Maine, en Anjou et en Normandie. À Angers, les représentants en mission Hentz et Francastel sont confrontés, comme Carrier à Nantes, à l'arrivée de milliers de prisonniers vendéens capturés lors de la Virée de Galerne[165],[166]. La Convention nationale était persuadée que la révolte en Vendée était un complot, venant notamment d’Angleterre contre la République. Un nombre important de prisonniers meurent également du typhus ou de leurs blessures dans les prisons[148]. Du côté des érudits, de sensibilité monarchiste, traditionaliste ou catholique, les populations ainsi « restituées » sont celles de, ce travail se fonde sur l'hypothèse qu'il n'y a pas eu de changement dans la. La question de la libération du roi Louis XVII reste en suspens[233]. Si pour l’historien ce sont les Bleus qui, dès 1793, construisent l’image d’une Vendée symbole de la contre-révolution, ce sont les Blancs et leurs successeurs qui utilisent et retournent cette image aux XIXe et XXe siècles pour asseoir une identité régionale. Son second, Baudry d'Asson, évacue quant à lui Challans et Saint-Gilles-sur-Vie le 29 mai et regagne Les Sables-d'Olonne[100]. Ces biens ont été accumulés au cours des siècles grâce aux legs des membres de la communauté. De son côté, Sapinaud attaque sans succès Landes-Genusson le 25 novembre[303]. Les républicains abandonnent également Port-Saint-Père et ouvrent ainsi la route de Nantes[102]. Les décisions arrêtées marquent une volonté d'apaisement et une recherche de composition avec la République[295],[271]. Le 16 mai, devant Fontenay-le-Comte, les Vendéens sont moins de 8 000 face aux forces de Chalbos, Sandoz et Nouvion. Des milliers de livres avec la livraison chez vous en 1 jour ou en magasin avec -5% de réduction ou téléchargez la version eBook. [67] Timothy Tackett of the University of California summarizes the case as such: "In reality ... the Vendée was a tragic civil war with endless horrors committed by both sidesâinitiated, in fact, by the rebels themselves. The War in the Vendée (1793; French: Guerre de Vendée) was a counter-revolution in the Vendée region of France during the French Revolution.The Vendée is a coastal region, located immediately south of the Loire River in western France. Cette guerre justifie-t-elle l'emploi d'un ternie aussi chargé de symboles ? Au cours de cette période, des centaines de villages ont été brûlés, dévastés et 20 000 à 50 000 civils vendéens massacrés par les colonnes infernales, certains réussissant à se réfugier dans les bois et les bocages que comporte le pays[201],[202],[203]. Pour protéger leur territoire, les insurgés repassent massivement sur la rive gauche de la Loire[104]. Le 8 décembre, ils mènent une attaque sur Legé qui est repoussée. À l'automne, l'arrivée en renfort de l'Armée de Mayence redonne l'avantage au camp républicain, qui s'empare en octobre de Cholet, la plus importante ville contrôlée par les Vendéens. This relatively brief episode in French history has left significant traces on French politics, as the current argument on genocide suggests, yet it is reasonable to see the episode, Charles Tilly has claimed, in a far more benign light: West's counterrevolution grew directly from the efforts of revolutionary officials to install a particular kind of direct rule in the region: a rule that practically eliminated nobles and priests from their positions as partly autonomous intermediaries, that brought the state's demands for taxes, manpower, and deference to the level of individual communities, neighborhoods, and households that gave the region's bourgeois political power they had never before wielded. Le 9, il prend Machecoul sans combattre, puis le 28, il fait sa jonction à Legé avec Jordy et Guillemé. En 1987, Jean-Marie Le Pen avait déjà déposé un amendement visant à reconnaître un crime contre l'humanité dans les massacres de Vendéens[393]. There were many reported atrocities and a campaign of mass killing universally targeted at residents of the Vendée regardless of combatant status, political affiliation, age or sex. Elle avait gardé ses positions fortes, de tradition depuis le XIXe siècle, à l'Académie française (dans le sillage de Pierre Gaxotte) ou dans les bibliothèques des gares. ", "Jacques Villemain, Vendée, 1793â1794. Finalement, il signe la paix à Saint-Florent-le-Vieil le 2 mai, aux mêmes conditions qu'à La Jaunaye[244],[246],[235]. Voir P. Mann, « Les insurrections paysannes de l'Ouest: Vendée et chouannerie ». The Vendée Revolt was the setting for one of the BBC's The Scarlet Pimpernel (TV series) series entitled "Valentine Gautier" (2002). La société vendéenne est assez bien représentée, à l’exception des prêtres et des nobles[342]. Les origines de la guerre de Vendée. François Lebrun, « La guerre de Vendée : massacre ou génocide ? Charles Tilly, "Local Conflicts in the Vendée before the rebellion of 1793", Charles Tilly, "Civil Constitution and Counter-Revolution in southern Anjou,". La soustraction de la population des années 1800 par celle des années 1780 permet d'obtenir un « manque » de 117 257 personnes sur un total de 815 029 (soit 14,38 % de la population). Toutefois, des soldats de métier, déserteurs de l'armée républicaine, la rejoignent, lui apportant leur expérience[20]. Toutefois, selon lui et sans donner les preuves de l’affirmation, la Vendée aurait été non seulement une révolte de grande étendue, mais également un instrument entre les mains des Montagnards dans leur lutte contre les Girondins avant le 2 juin 1793. Le tout au nom d’un conflit idéologique entre la République venue proclamer l’homme nouveau à grand renfort de baïonnettes, et une population rurale attachée à ses traditions, notamment religieuses. Le nombre des victimes est estimé à environ 200 000 morts, dont environ 170 000 pour les habitants de la Vendée militaire, soit entre 20 et 25 % de la population du territoire insurgé. Le débat a été ouvert à la fin du XXe siècle, le siècle des génocides. François Chamard, Félix Deniau et François Uzureau, Célestin Port, La Vendée Angevine : les origines, l'insurrection (. Le professeur Henri Laborit la mentionne, en 1980, en introduction du film d'Alain Resnais, Mon oncle d'Amérique, qui s'interroge sur les dysfonctionnements humains. Le 22 février, il rompt les négociations et regagne l'Anjou[237]. Stofflet est quant à lui fait Maréchal de camp[265]. De même, l'identité du citadin nantais s'élabore entre autres en regard du « ventre-à-choux » vendéen, du campagnard, toujours suspect d'attachement à la royauté, et qu'il est de bon ton de moquer. - La Petite Histoire - Duration: 18:11. Dans son Gracchus Babeuf avec les Égaux, Jean-Marc Schiappa critique également la thèse du génocide présentée par Reynald Secher lors de la réédition du livre de Babeuf Du système de dépopulation ou La vie et les crimes de Carrier : « Cette brochure a été récemment rééditée sous le titre La guerre de la Vendée et le système de dépopulation, Paris, 1987 ; si le texte de Babeuf est correctement reproduit, on ne peut que s'indigner de la présentation et des notes de R. Sécher et J.J. Brégeon ; sans parler des présupposés politiques sur le "génocide" de la Vendée, on est stupéfait par les erreurs, les contre-vérités, les à-peu-près et les contresens innombrables qui jalonnent ces pages »[423]. Charette, Sapinaud et Cormatin signent le traité, mais ils ne sont pas suivis par certains de leurs officiers hostiles à la paix[236]. Le 4 août, le clergé réfractaire vendéen tient un synode au Poiré à l'initiative du vicaire général Jean Brumauld de Beauregard, envoyé par Marie-Charles-Isidore de Mercy, évêque de Luçon[295],[271]. Le lendemain, les républicains attaquent la ville. En 1789, les paysans de l'Ouest accueillent plutôt favorablement les débuts de la Révolution. De son côté, le général républicain Grouchy sort le 29 septembre de Sainte-Hermine avec 4 000 hommes et entre le lendemain dans Belleville sans rencontrer de résistance[279]. La répression en Vendée étant le point dâacmé de la guerre civile en France, elle lui a servi de modèle », expliquait ainsi Stéphane Courtois au cours dâune interview accordée au journal Presse Océan le ⦠Les effectifs républicains ne sont pas connus avec exactitude, mais sont estimés entre 9 000 et 17 000 hommes au printemps 1793, entre 20 000 et 30 000 hommes au 15 août 1793, entre 40 000 et 70 000 hommes au 30 octobre 1793 et entre 55 000 et 98 000 hommes au 30 janvier 1794[65]. One of the leaders of this school of thought, Charles-Louis Chassin, published eleven volumes of letters, archives, and other materials supporting this position. Finally, Secher understated the population present at the end of the conflict by ending it 1802, not 1794. Charette décide alors de se porter sur l'Anjou afin d'étendre son influence. ", Markoff, John. Elle couvre à la fois les aspects chronologiques et sociologiques, mais aussi l’attitude des autorités quant à leur accueil. La Vendée (somme toute peu concernée du fait d'une faible ponction) ne représente que l'une des provinces qui s'insurgent en 1793, comme la vallée du Rhône, où l'agitation est endémique depuis 1790 et va durer jusqu'en 1818[20]. Les Vendéens se replient alors sur Saligny où les forces de Charette et Sapinaud se séparent[209]. Ils se seraient abstenus de pousser la Convention à ordonner une répression rapide, de façon à compromettre les Girondins alors dominants, ce qui a facilité l’expansion du soulèvement. Les conditions sanitaires sont épouvantables, le médecin Pariset décrit les détenus comme des « spectres pâles, décharnés, couchés, abattus sur les planchers, on s'y traînant en chancelant comme dans l'ivresse ou la peste[151]. Cependant son armée est également l'objet de dissensions et plusieurs de ses officiers signent la paix le 26 février, promettant de ne plus jamais prendre les armes contre la République[237]. [78], Despite the criticism, a number of scholars continue the assertion of genocide. Dans ce contexte, l'Assemblée législative prend, en novembre 1791 et le 27 mai 1792, des décrets répressifs contre le clergé réfractaire, dont le culte est interdit. Franck D. Chalk, « Definitions of Genocide and their implications for prediction and prevention ». Bonchamps préconise une offensive vers le nord pour provoquer l'insurrection de la Bretagne et du Maine, tandis que D'Elbée, le nouveau généralissime, est favorable à une attaque des villes du sud, jugées plus vulnérables, pour s'emparer du port de La Rochelle. Il se lance à sa poursuite et le retrouve à Froidfond le 27 février, où il lui inflige une nouvelle déroute[316]. Ce dernier se retrouve encerclé par les Vendéens et est écrasé le 22 avril, laissant plus de 1 000 prisonniers. Les généraux chouans ne tiennent que quelques semaines de plus. À la suite de l'échec de l'expédition en Bretagne, les émigrés et les Britanniques se tournent vers la Vendée. La guerre de Vendée (1793-1794) est une des pages les plus tragiques de l'histoire de France. Les discussions ne se font cependant pas sans de violentes altercations : ainsi Auger, Bézard et Guyardin sont marginalisés après s'être opposés à l'amnistie[227]. [61] Secher's claims caused a minor uproar in France amongst scholars of modern French history, as many mainstream authorities on the periodâboth French and foreignâpublished articles rejecting Secher's claims. Cette décision prive le clergé catholique des moyens financiers lui permettant de remplir son rôle traditionnel d'assistance à une population pauvre. Le 25, les insurgés de l'île de Noirmoutier se soumettent après un débarquement des troupes de marine de l'escadre de Villaret-Joyeuse et une sommation du général Beysser[78],[79]. Repoussée à Granville, l'armée vendéenne est finalement détruite en décembre au Mans et à Savenay. Autre décret légiférant sur la « destruction de la Vendée », le décret du 1er octobre 1793 ajoute, aux femmes, enfants et vieillards de l'article 8 du décret du 1er août, les « hommes sans armes. En janvier, il signe la paix avec le général Willot, mais l'accord, jugé trop conciliant, est dénoncé par Hoche[304],[305]. Cette décision soudaine, prise par Charette sans avoir consulté ni ses officiers, ni les généraux des autres armées vendéennes, est accueille sans enthousiasme par ses hommes[259]. La Rochejaquelein et Stofflet parviennent à traverser le fleuve avec une poignée d'hommes, mais ils sont aussitôt dispersés par quelques détachements républicains. Guerre de Vendée : crimes ou génocide ? Le 16 octobre, les Anglais font un petit débarquement à Saint-Jean-de-Monts pour prendre contact avec Charette, mais le comte d'Artois renonce à venir le joindre[281],[282]. In October 1793 the main force, commanded by Henri de la Rochejaquelein and numbering some 25,000 (followed by thousands of civilians of all ages), crossed the Loire, headed for the port of Granville where they expected to be greeted by a British fleet and an army of exiled French nobles. Une étude juridique", Declaration of the Rights of Man and of the Citizen, Prince Frederick, Duke of York and Albany, Charles William Ferdinand, Duke of Brunswick, Frederick Louis, Prince of Hohenlohe-Ingelfingen, François Alexandre Frédéric, duc de la Rochefoucauld-Liancourt, Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, Alexandre-Théodore-Victor, comte de Lameth, Louis Michel le Peletier de Saint-Fargeau, List of people associated with the French Revolution, Persecution of pagans in the late Roman Empire, Decline of Buddhism in the Indian subcontinent, Muslim conquests in the Indian subcontinent, Persecution of Muslims during Ottoman contraction, Persecution of Christians in the Eastern Bloc, Jewish exodus from Arab and Muslim countries, Attacks by Islamic extremists in Bangladesh, https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=War_in_the_Vendée&oldid=996024389, French Republican military leaders of the French Revolutionary Wars, Republican military leaders of the War in the Vendée, Military leaders of the French Revolutionary Wars, Wikipedia articles incorporating a citation from the 1911 Encyclopaedia Britannica with Wikisource reference, Short description is different from Wikidata, Wikipedia articles needing clarification from March 2017, ÐелаÑÑÑÐºÐ°Ñ (ÑаÑаÑкевÑÑа)â, Srpskohrvatski / ÑÑпÑÐºÐ¾Ñ ÑваÑÑки, Creative Commons Attribution-ShareAlike License, Inhabitants of the Vendee: ~170,000 military and civilians killed (75â80% royalists and 20â25% republicans), Markoff, John. [51], Estimates of those killed in the Vendean conflictâon both sidesârange between 117,000 and 450,000, out of a population of around 800,000. Preface by Philippe de Villiers. pp. Selon lui, cette attitude est en contradiction complète avec l’hypothèse d’un génocide : on ne peut vouloir massacrer un peuple, et organiser l’évacuation et l’aide à une portion de ce même peuple[430]. The first pitched battle was on the night of 19 March. Les deux colonnes républicaines font leur jonction à Cholet dans la soirée, les forces rassemblées dans la ville sont alors de 26 000 hommes. The reaction in the northwest in early March was particularly pronounced with large-scale rioting verging on insurrection. Toutefois, des critiques ont été adressées à ce travail : En 1987, Jean-Clément Martin[350] a repris la question du bilan humain. Louis Prévost (comte) de la Boutetière, Chronicle of the French Revolution p. 336 Longman Group 1989, Chronicle of the French Revolution, Longman 1989 p. 338, Chronicle of the French Revolution, Longman 1989 p. 342, Chronicle of the French Revolution, Longman 1989 p. 346, Chronicle of the French Revolution, Longman 1989 p. 348. [12] Religious orders were suppressed and Church property confiscated. Cette victoire ne rassure pas les généraux et les envoyés en mission ; la longue errance de cette colonne de Vendéens, alors que l'on croyait l'insurrection presque écrasée, a terrifié le pays. [50] General Turreau inquired about "the fate of the women and children I will encounter in rebel territory", stating that, if it was "necessary to pass them all by sword", he would require a decree. Le 8 novembre, Haxo sort de Nantes avec 8 000 hommes[131]. Les malades, les vieillards, les enfants, leur famille proche et leurs domestiques sont exemptés de l’éloignement, ainsi que des artisans spécialisés utiles à l’armée[337]. Le 15 octobre les Mayençais attaquent la ville. [44] One specific target were the women of the region. Les évêques des quatre départements révoltés émigreront. À l'autre bout de la Vendée, dans le Bas-Poitou et le Pays de Retz, les combats tournent également en défaveur des républicains malgré quelques succès initiaux. Charette n'a guère qu'un millier d'hommes et le 1er mars il tente sans succès de prendre La Roche-sur-Yon. Telle histoire tient beaucoup de place, en fonction des soutiens dont elle dispose, dans les médias comme dans une partie de la presse. Patrice Gueniffey, dans son ouvrage La politique de la Terreur. Il est possible que ce bilan puisse dériver du mémoire rédigé quelques semaines auparavant par le conventionnel Lequinio[345]. 40 autres condamnations à mort sont prononcées par les commissions Proust et Félix, venues d'Anjou[141],[142]. Fin décembre 1793, le général Turreau, proche des Hébertistes et mal-vu des Mayençais[177], prend la tête de l'armée de l'Ouest. Essai d’un bilan historiographique », Guy Lemarchand, professeur à l'université de Rouen, distingue les différentes écoles historiques qui ont analysé la Révolution française, expliquant : « Très minoritaire apparaît maintenant le courant d’origine légitimiste, ultra conservateur, autrefois de teinture royaliste, qui s’est fixé sur son terrain de prédilection dans les années 1980 : le « génocide » de la Vendée. Le 1er décembre 1794, plusieurs députés du Maine-et-Loire, des Deux-Sèvres et de la Vendée présentent un exposé dans lequel ils dénoncent les massacres des populations civiles et préconisent une amnistie préalable des insurgés et de leurs chefs[227],[228]. Génocide? Dans les jours qui suivent, environ 6 000 à 10 000 Bretons et Mainiots rejoignent l'Armée catholique et royale, au sein de laquelle ils sont désignés sous le nom de « Petite Vendée ». Or l'idée que la Révolution a commis un « génocide franco-français » vient d'être lancée. Le 14 mars, 15 000 paysans prennent d'assaut la ville de Cholet, défendue par seulement 500 gardes nationaux qui sont tous tués ou faits prisonniers[36],[34]. This conflict originated in the 19th century between two groups of historians, the Bleus, named for their support of the republicans, who based their findings on archives from the uprising and the Blancs, named for their sup⦠Arrivé début avril à Angers, Berruyer divise ses troupes en trois corps. Claude Petitfrère voit dans ce renouvellement la marque d'une troisième catégorie d'auteurs, autour de Paul Bois, Marcel Faucheux et Charles Tilly, qu'il appelle l'histoire « scientifique »[5]. Le projet de débarquement du comte d'Artois en Vendée se solde alors par un échec complet qui affecte lourdement le moral des combattants vendéens[280]. Au début de l'année 1794, la situation des armées vendéennes est extrêmement critique. Vieille chanson un peu fatiguée, elle a connu tout récemment un regain de vitalité remarquable. Un mois d'août particulièrement calme succède cependant à ces épisodes de violences[221]. De l'automne 1793 au printemps 1794, les armées républicaines ont renoué avec une tactique de massacres et de destructions qui n'avait plus été observée en Europe depuis la guerre de Trente Ans[204],[205]. Poor coordination between the four Vendean armies led by Charette, Bonchamps, Cathelineau and Lyrot hampered the assault, and Cathelineau's forces were delayed in their deployment by fighting along the Erdre river with a Republican battalion. "The Vendée and Counterrevolution: A Review Essay,", This page was last edited on 24 December 2020, at 03:02. Le 16 janvier 1794, Turreau demande des ordres clairs sur le sort des femmes et des enfants auprès des représentants en mission Francastel, Bourbotte et Louis Turreau (son cousin) qui ne lui répondent pas, se déclarant malades. [36], The Battle of Tremblaye (15 October 1793) took place near Cholet during the war in the Vendée, and was a Republican victory over the Vendéens. Le 3 mai, le général Quétineau doit abandonner Bressuire, laissant derrière lui un riche dépôt de munitions et des prisonniers, parmi lesquels Louis de Lescure et Bernard de Marigny qui se joignent à l'armée[82]. En outre, il ne faut pas négliger les déplacements de population, analysés par Guy-Marie Lenne en 2003[352].
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