impact du déficit budgétaire sur léconomie marocaine

X, Par ​Said BRIBICH, Professeur Assistant à la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales, Centre Universitaire Guelmim, Université Ibn Zohr, Agadir. Pareillement, les rentrées de devises générées par le tourisme et les envois des travailleurs marocains à l'étranger feront défaut. La crise provoquée par le choc de la Covid-19 est singulière, multicanale et fondamentalement différente des crises précédentes. Seule une gestion rationnelle et un contrôle rigoureux et l'application de la loi, loin de toute malversation, mèneraient notre économie et partant notre société à bon port. On parle d’une croissance négative pouvant aller jusqu’à - 3% pour l’année en cours. Concernant la relance économique, il faudrait accompagner financièrement, administrativement et juridiquement les PME, seules garantes de la création des emplois. Impact de la crise sur l’économie marocaine Résultats attendus en 2009 : - la croissance se situerait autour de 5,3% - le déficit budgétaire serait maîtrisé à environ 2,7% contre une prévision initiale de 2,9% du PIB - le taux d Abdelmonaim Tlidi 118 Critique économique n 31 • Hiver 2014 comme Gupta et Moazzami (1996) ont procédé à l’estimation de l’impact du déficit budgétaire sur le taux d’intérêt. Si les Multinationales n'ont que les yeux pour pleurer leurs pertes, qu'en est-il de nos entreprises, notamment PME, souffrant déjà de problèmes structurels ? L’économie marocaine fait face à une année 2020 extrêmement difficile et complexe. Elle altère le système productif par un double choc d’offre et de demande, amplifié, de passage, par une crise de confiance. Bank Al-Maghrib et la Banque mondiale ont, pour leur part, été plus pessimistes avec des prévisions respectives du déficit budgétaire de 7,7% et 7,6% du PIB. Ainsi, plusieurs approches ont été déployées pour fournir des ordres de grandeur approximatifs de l’impact de la crise sur l’activité économique et les équilibres macroéconomiques et sociaux. Le déficit budgétaire s’aggrave, à fin novembre, pour dépasser la barre des 50 MMDH, sous l’effet d’une accélération du rythme d’exécution des dépenses d’investissement. Dans la présente étude, ces effets sont illustrés au moyen d'un modèle macroéconomique de simulation dynamique. Ainsi, les plus grandes pertes économiques devraient être observées dans les régions de Casablanca-Settat, Tanger-Tétouan-Al-Hoceima et Marrakech-Safi, alors que les régions les moins touchées, éventuellement, sont celles de Dakhla-Oued Ed-dahab, Guelmim-Oued Noun et Laâyoune Sakia el-Hamra. En effet, basée sur les secteurs primaire et tertiaire, sans omettre le textile, l'industrie automobile et les nouvelles technologies, l'économie marocaine s'attend à vivre sa pire crise depuis trois décennies. Le déficit budgétaire global devrait atteindre plus de 6% du PIB En conséquence, les chantiers de travaux immobiliers sont freinés, les manufactures et les usines désertées, l'activité des ports et aéroports très réduite, les routes et autoroutes vidées, les écoles, les universités et les mosquées fermées, les cafés, restaurants et hôtels abandonnés. Tous les acteurs économiques en pâtiront. Elle altère le système productif par un double choc d’offre et de demande, amplifié, de passage, par une crise de confiance. Plusi Le déficit budgétaire a été maîtrisé au cours de l'année écoulée presque au même niveau enregistré en 2018, selon la Cour des comptes qui vient de rendre public son rapport sur l'exécution du budget de l'État de 2019. Le recours exceptionnel au financement extérieur a plus que comblé le déficit en devises et s’est soldé par une augmentation des stocks des avoirs de réserves à des niveaux élevés, au point d’observer une relative appréciation nominale du dirham face au panier d’ancrage. Une perspective que les instances économiques n'espèrent pas vivre. Elles le sont déjà. La pandémie du COVID-19 coûtera cher à l'économie mondiale. La La première a trait au cadre réglementaire et marqué par le strict respect des règles prudentielles de Bâle II. L’impact du coronavirus sur l’attractivité des Depuis l'annonce du premier cas du nouveau coronavirus diagnostiqué à Wuhan, en Chine, l'épidémie de COVID-19, s'est propagée à une vitesse vertigineuse. Tout en multipliant les tests de dépistage et les rendre obligatoires pour tous les personnels de la santé, pour tous les agents d'autorité, pour tous les membres des comités de vigilance ainsi que pour tous les routiers, et autres salariés et commerçants bénéficiant de dérogation, il faudrait encourager les médecins, pharmacologues et scientifiques qui recherchent un traitement, comprimés notamment, à même de contenir le COVID_19. Ce déficit s’est transformé en un léger excédent de 0,7% en 2007 et de 0,4% du PIB en 2008 (2,2% en 2009) et ce, en dépit des contraintes qui Ceci doit se faire loin des mauvais comportements, qui nous ont coûté cher, comme la bureaucratie, le népotisme, le clientélisme, la gabegie et l'incompétence ou encore la fraude et l'impunité des fraudeurs. Le déficit budgétaire s’est établi, à fin octobre 2020, à 50,5 milliards de dirhams (MMDH), contre 36,5 MMDH à la même date de l’année dernière, selon la situation des charges et ressources du Trésor (SCRT), publiée mercredi par le ministère de l’Economie, des … En fermant vous acceptez la politique cookies. A l’échelle sociale, la récession profonde agirait davantage sur les classes sociales les plus précaires, puisqu’elle basculerait environ 1 million de personnes vers la pauvreté et à peu près 900 milles autres sous la ligne de la vulnérabilité. Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de l’assainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. L’impact de cette crise sera lourd, douloureux, sur l’économie marocaine. Des simulations ont été élaborées pour soumettre les équilibres sociaux et macroéconomiques domestiques à ce scénario de crise économique. Une dette importante ralentit la croissance du PIB En ce qui concerne les effets de la dette sur la croissance, ils sont incertains. Un net ralentissement des exportations, des recettes touristiques et des envois de fonds est prévu, car la pandémie perturbe le commerce et les chaînes de valeur mondiales. Relations entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne : Quels potentiels pour le commerce et les investissements directs étrangers ? Vu l'acuité du virus et les choix politiques du Maroc, au demeurant louables tant notre pays a préféré la santé du peuple à celle des affaires, recommandant le confinement de la population, décrétant l'état d’urgence et mobilisant l'armée pour contenir l'épidémie, l'activité économique s'en trouve presque à l'arrêt. Bank Al-Maghrib et la Banque mondiale ont, pour leur part, été plus pessimistes avec des prévisions respectives du déficit budgétaire de 7,7% et 7,6% du PIB. Si la première décennie du 21ème siècle a vu le Maroc réduire significativement de la pauvreté, les prévisions basées sur le PIB par habitant indiquent en revanche que le taux de pauvreté (en utilisant un seuil de pauvreté de 3,2 USD PPA) augmentera d’au moins environ 1 point de pourcentage ; autrement dit, environ 300 000 Marocains devraient sombrer dans la pauvreté. N'épargnant aucun secteur, cette pandémie risque de reporter la relance économique sine die. du « one best way » concernant la fixation de son orientation budgétaire. Une augmentation du déficit des administrations publiques peut produire deux effets : elle peut stimuler la demande globale et l'emploi dans le court terme et provoquer une diminution de la production potentielle dans le long terme. Une dégradation qui ne serait pas sans effets sur le ratio de la dette Offre de formation, digitalisation, recherche scientifique, innovation... La Révolution ! Concours “Hult Prize” : L’équipe “Vega fast” représente l’ENCG d’Agadir à la finale régionale, États-Unis : L'auteur de l'explosion de Nashville identifié, Russie : Un navire de pêche coule dans l’Arctique, 17 marins portés disparus, «Demon Slayer» devient le film le plus rentable au Japon. Les équilibres macroéconomiques internes et externes de l’économie marocaine seraient soumis à de rudes épreuves en cette année 2020 et les déficits jumeaux seraient compris entre 6% et 8% du PIB. L'informel et les emplois indirects, estimés à 5 millions de personnes dont l'activité dépend des entreprises structurées et rentables, désormais en difficulté, augmenteraient au pire les rangs des pauvres et au mieux affecteraient le bien-être de ceux dont les dépenses de consommation sont juste au-dessus du seuil de pauvreté. Retrouvez les horaires de vos trajets en un seul clic ! Les actions de soutien aux agents économiques les plus touchés se sont appuyés sur le Fonds spécial du Covid-19, dont le montant alloué avoisine 3% du PIB. A quel coût l’économie marocaine parviendra-t-elle à sortir de cette crise ? Les études sur l'impact de la pandémie de la Covid-19 sur l'économie marocaine se multiplient. Selon eux, les agents privés peuvent ne pas percevoir la contrainte budgétaire de l’Etat stipulant qu Dans ce contexte, les annonces successives de découverte de potentiels vaccins et le déclenchement prévisible de la campagne de vaccination au Maroc et dans les pays partenaires seraient de bon augure pour la reprise de l’économie marocaine et la dissipation progressive des facteurs d’incertitude économique et sanitaire. servi à évaluer dune part les effets potentiels du Covid-19 sur léconomie (notamment la main dœuvre, les recettes fiscales, le PIB et les autres agrégats économiques) et dautre part les effets potentiels des différentes options de mesures sanitaires et économiques dont dispose lEtat pour Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de l’assainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. De même, les échanges commerciaux baisseraient de 13% à 32%, voire davantage, si les avions cargos restent cloués à terre, les paquebots amarrés et les transporteurs routiers à l’arrêt. En utilisant un seuil de dépenses de 5,5 dollars, le nombre de pauvres et de non pauvres mais vulnérables à la pauvreté est étonnamment élevé : environ 25% en 2019 et devrait augmenter à 27% en 2020. Le modèle SVAR permet de tester et dévaluer lampleur Le déficit budgétaire global devrait atteindre plus de 6% du PIB en 2020. À ce titre, selon les estimations des experts, le taux de croissance économique mondiale chuterait jusqu'à 2,3% par mois au cas où ce rythme de propagation persisterait. La crise provoquée par le choc de la Covid-19 est singulière, multicanale et fondamentalement différente des crises précédentes. Elle prévoit, pour 2020, une baisse du PIB réel de 4%, et un creusement du déficit budgétaire global à 7,5 % du PIB. Par conséquent, en raison de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté. En ce sens, il a indiqué que l’accélération du taux de change et de l’inflation est due au déficit budgétaire. L’aggravation du déficit budgétaire et de l”endettement en période de crise : Quelles conséquences. La dette de l’administration centrale pourrait, en conséquence, culminer à 73% du PIB en 2020. Le solde du compte courant devrait s’élargir à environ 7% du PIB cette année. 1- Impact de la crise sur l’économie marocaine Résultats attendus en 2009 : - la croissance se situerait autour de 5,3% - le déficit budgétaire serait maîtrisé à environ 2,7% contre une prévision initiale de 2,9% du PIB - le taux d Les centaines de milliers de salariés dont les entreprises mettraient du temps à redémarrer seront condamnés au chômage. Selon le HCP, le Maroc est confronté au taux de croissance le plus bas jamais enregistré depuis 1999. Un autre secteur semble durement pâtir de la pandémie : le tourisme, un secteur vital de l’économie nationale. Trouvez la pharmacie de garde dans votre quartier et ville! Par ailleurs, le flou quant à la possibilité de fabriquer un vaccin efficient, le débat de la communauté scientifique et la polémique portant sur les spécificités de ce virus et sur le protocole de traitement mis en place, ne sont pas de nature à rassurer le marché mondial et les places boursières. Notre économie qui commence à donner des signes de bonne santé et à miser sur le développement durable, les nouvelles énergies, l'attrait des capitaux étrangers, l'augmentation des échanges, l'assainissement du climat des affaires résistera difficilement aux retombées de cette crise sanitaire. Avec la volonté politique et la primauté de l'intérêt général, qui rompraient avec les calculs mesquins les ressources humaines et matérielles dont dispose notre pays, nous permettront sûrement de sortir du tunnel et de poursuivre notre développement. © copyright 2014 All rights reserved Policy Center for the New South -. Du jamais vu. Dans une récente étude, les analystes de CFG Bank se sont penchés sur l’évaluation de l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur nos « Déficits jumeaux » à savoir le déficit budgétaire et le déficit du compte courant.. Sur le plan budgétaire, la pandémie aura un impact négatif sur le rythme de l’assainissement budgétaire et, à son tour, sur les besoins de financement brut et la dette. De ce fait, à en croire un scénario de référence, le PIB réel reculerait de 1,5% en 2020. « Pour le premier trimestre de l’exercice fiscal 2018-2019, on a constaté un déséquilibre entre les dépenses et les recettes de l’État. L'économie mondiale doit se résigner à vivre la pire crise de son histoire. Les mesures de confinement et de fermeture prises par la plupart des gouvernements, dans leurs efforts à juguler ce fléau, ont donné un coup de frein sec à la production et à la distribution de certains produits et services, excepté quelques activités jugées indispensables. Or, ces mesures plus au moins drastiques d'un pays à l'autre, et qui comprennent notamment la fermeture des frontières, le confinement de la population et la cessation de plusieurs activités industrielles, commerciales ou encore touristiques, culturelles et sportives, ont porté un coup dur, jamais enregistré, à l'économie mondiale. Un petit choc négatif peut ramener ce groupe dans la pauvreté. L’économie marocaine fait face à une année 2020 extrêmement difficile et complexe. Source : élaboré par nos propres soins Flambée des taux []v ! Ainsi, les décideurs économiques seraient tiraillés entre, d’une part, l’objectif de restauration des équilibres comptables et, d’autre part, le déclenchement de politiques expansionnistes à même de revigorer la reprise économique. L’impact du COVID-19 sur les marchés publics : Quelles sont les mesures prises. Du point de vue de l’économie politique, Alesina et Perotti (1995) pensent qu’il peut exister un biais en faveur du déficit budgétaire. Ayant tablé sur un taux de croissance de 3,5 % en 2020, un rééquilibrage de la balance commerciale, notamment en vertu de la chute du prix du pétrole, et une réduction de la dette tant intérieure qu'extérieure, ils doivent se résigner à gérer un ralentissement aux coûts financiers et sociaux élevés. Un comportement social de cohabitation avec le virus devrait être adopté. L'Impact du Financement par la Dette Exterieure Publique sur la Croissance Economique Marocaine : Investigation Quantitative March 2018 Finance 10(Finance):16 DOI: …

Passion Selon Saint Matthieu Erbarme Dich, Camp D'équitation été 2020, Tous En Cuisine Replay, Quartier Robertsau Strasbourg Avis, Liste Des Communes Du 03, Vente Bateau Strasbourg, Cadeau De Mariage De La Part Des Témoins, Aimé Césaire, Discours Sur La Négritude Analyse,

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